Le fantastique est défini comme l’irruption dans un cadre commun d’un élément surnaturel et la description des répercussions de celui-ci dans l’existence de personnages.
Soit. Nous avons donc ici affaire à des vêtements possédés. Oui, rien que ça ! Alors, autant on est prêt à croire à un hôtel hanté, une voiture hantée, une maison hantée, une plaque de Oui-ja qui ramène des esprits, une possession nécessitant – ou non – un exorcisme, une boîte à musique maléfique, une autre dont les éléments s’imbriquent pour ouvrir les portes d’une autre dimension, toute une panoplie de monstres multiformes (j’en passe et des pires), le coup du manteau habité par un esprit vengeur et qui pousse ses « porteurs » à des actes d’une violence extrême, y compris contre soi-même, on a un peu de mal à l’avaler ! Surtout quand on nous sert le coup du vêtement qui se déplace tout seul et est même capable de combattre avec un homme !
Oh, on était heureux de retrouver Graham Masterton après plus de neuf ans d’ostracisme – allez savoir pourquoi !? – . L’auteur est lié au souvenir de plusieurs lectures qui ont construit l’amateur de fantastique que je suis (« Le Portrait du mal », « Le Démon des morts », « Manitou », « Descendance », « Hel »…) et je ressentais un appétit féroce à l’idée de retrouver sa plume. C’était oublier que Masterton avait aussi commis des œuvres mineures comme « le trône de Satan », « la Cinquième sorcière » ou la série des Jim Rook. Son dernier né en français (malgré son titre anglais) « Ghost Virus » fait malheureusement partie de la quantité négligeable de son œuvre.
Un peu n’importe quoi…
Or donc, Londres est secouée par une série de meurtres extrêmement violents dont le dénominateur commun semble être le fait que les agresseurs ont porté à un moment ou un autre des vêtements de seconde main issus d’une boutique de récupération. Des fibres semblent avoir infiltré les couches de leur peau, permettant une prise de contrôle de l’esprit et la commission des exactions.
Jerry, un inspecteur de police, fait équipe avec une collègue d’origine pakistanaise, Jamila, qui ne va pas manquer de le briefer sur la possibilité que les vêtements soient possédés par une entité diabolique de son pays.
Le pitch fait sourire et, en cela, il rend plus supportable les descriptions des scènes très gores, sanglantes qui font flores le long de ces 450 pages qui se lisent avec une facilité déconcertante – on a quand même là la patte d’un faiseur patenté -. On n’échappe pas, cependant, à certains blocages dans la lecture, à cause d’un élément soudain incongru (une directrice d’école est prise de l’envie de jeter quelques élèves récalcitrants par la fenêtre de leur classe, les envoyant s’empaler sur les piquets du grillage situés juste en-dessous), une invraisemblance criante (ainsi, à Londres, une unité entière de police peut poursuivre un présumé délinquant détrousseur de cabines de récupération de vêtements usés) et quelques incohérences.
Un autre écueil du livre, ce sont les erreurs de typographie : des mots sont mal orthographiés, certains disparaissent même au gré d’une phrase…et que dire de ces pages blanches qui s’insèrent sans aucune raison entre certains chapitres ? Manque de professionnalisme ? La traduction quant à elle apparaît quelque peu hésitante…
Vers de bonnes nouvelles bases ?
C’était un bel effort de la part de la petite maison d’édition belge de remettre le sieur Masterton à l’honneur, mais ces atours bancals ne concourent pas à la bonne impression générale.
On termine le livre plus énervé que conquis.
Allez, on relit un ancien titre pour se consoler et on espère beaucoup mieux pour la poursuite de l’édition des nouveaux romans (on annonce les suites de la série « Katie Maguire », dont le premier volume fait partie du haut du panier).
je viens de lire le volume de graham et vous fetes fausse route hélas !
il y a certes des pages blanches MAIS elles sont a leur place en fin de chapitre . VERIFIEZ !
les fautes il y en a quatre dont une seule avec un mot manquant.
Monsieur,
Voici un petit relevé de ce que j’ai constaté au niveau de la mise en page :
page 57 : une seule ligne imprimée
page 127 : 2 lignes
page 195/196 : feuille entièrement blanche
page 257 : une ligne.
Ce sont des maladresses qui auraient été facilement évitables avec une mise en page plus minutieuse.
Au niveau des fautes d’orthographe, 4 c’est…4 de trop. Et quand un mot vient carrément à manquer, on est en droit de se poser quelques questions.
Cela dit, je le répète, l’effort est beau de la part de Livr’s de remettre en selle Graham Masterton.
Cordialement,
je viens seulement de lire votre réponse
vraie pour les pages citées mais je ne trouve pas cela choquant
pour les petites fautes que je souligne ce n’est pas la fin du monde
vous etes beaucoup trop dur
des erreurs et des fautes on en trouve toujours dans les romans de quasi tout les éditeurs
3 Commentaires. Leave new
je viens de lire le volume de graham et vous fetes fausse route hélas !
il y a certes des pages blanches MAIS elles sont a leur place en fin de chapitre . VERIFIEZ !
les fautes il y en a quatre dont une seule avec un mot manquant.
Monsieur,
Voici un petit relevé de ce que j’ai constaté au niveau de la mise en page :
page 57 : une seule ligne imprimée
page 127 : 2 lignes
page 195/196 : feuille entièrement blanche
page 257 : une ligne.
Ce sont des maladresses qui auraient été facilement évitables avec une mise en page plus minutieuse.
Au niveau des fautes d’orthographe, 4 c’est…4 de trop. Et quand un mot vient carrément à manquer, on est en droit de se poser quelques questions.
Cela dit, je le répète, l’effort est beau de la part de Livr’s de remettre en selle Graham Masterton.
Cordialement,
je viens seulement de lire votre réponse
vraie pour les pages citées mais je ne trouve pas cela choquant
pour les petites fautes que je souligne ce n’est pas la fin du monde
vous etes beaucoup trop dur
des erreurs et des fautes on en trouve toujours dans les romans de quasi tout les éditeurs