Auerbach, Dathan ; traduit de l’américain par Nathalie Peronny
Policier & Thriller
Paris : Belfond, 2019, 445 pages, 21.90 €
🙂 La lenteur du frisson
Ben a vingt ans. Il y a cinq ans, son petit frère, 3 ans, a disparu alors qu’il était sous sa responsabilité. Il ne s’en est jamais remis, rongé par la culpabilité.
Ben n’a pas de travail et va être recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché où Eric a disparu, il n’en sera que plus hanté encore par la disparition de son frère. Il décide alors de remuer ciel et terre pour le retrouver …
L’auteur signe donc un thriller qui évolue en permanence dans des ambiances sombres, glauques et très noires. Le récit est basé essentiellement sur la personnalité d’un jeune homme pas bien dans sa peau, grassouillet, handicapé à la suite d’un accident. Ben n’a pas beaucoup d’amis, se traîne dans la vie. C’est la raison pour laquelle j’ai trouvé la lecture de ce livre lente, presque inanimée, à un point tel que j’ai failli l’abandonner à plusieurs reprises. Ce n’est qu’après 300 pages qu’une petite dose d’action fait sa timide apparition. Généralement j’apprécie les thrillers psychologiques, mais ce roman m’a vraiment paru être très long à terminer et la fin m’a laissée perplexe.
Bref, ce livre ne m’a pas transportée. Il est rare qu’il me faille plusieurs semaines pour venir à bout d’un roman mais j’avais cependant hâte de terminer les 100 dernières pages : autant pour le suspense tant attendu que pour en finir.