Dalmasso, Fabien (scénario); Jaehwan Kim (dessin) ; couleurs Cyril Vincent
Bande dessinée
Toulon : Soleil, 2024, 48 pages, 15,50€
🙂 Puissant Shakal
Entamée dans le tome 1, la fuite d’Adhémar et de sa troupe de mercenaires se poursuit sur Orepia, ce monde peuplé d’humains, dans lequel quelques elfes, gobelins et autres atlantes vivent de manière plus discrète. Si nos mercenaires fuient, c’est pour échapper à l’armée de Miw, un Shakal doté de pouvoirs magiques quasi sans limites et qui rêve de soumettre la population d’Orepia, rêve pour l’accomplissement duquel il n’hésite pas à massacrer tout qui ose se mettre sur sa route. Dépité par la chute rapide de toutes les cités qui ont tenté de résister à Miw, Adhémar se dirige vers Capitolia dans l’espoir de convaincre le roi d’Orepia d’unir toutes les forces de son royaume pour contrer Miw.
Pour un public ado
Quasiment trois ans après leur ballon d’essai, Dalmasso (scénario) et Kim (dessin) clôturent ici ce qui pourrait être un premier cycle de leur univers orepien. Il reste suffisamment d’éléments à éclaircir pour qu’une suite soit apportée à ce tome 2 mais au moins, la quête entamée dans le premier trouve-t-elle ici sa conclusion. Comme nous l’avions dit à l’époque, on est ici dans de la fantasy « classique », avec un petit côté « Donjon de Naheulbeuk » pour les dialogues parfois un peu crus. Avec son dessin lorgnant sur les codes du manga et son intrigue parfois un peu brouillonne, la série ne révolutionnera pas le genre mais offrira un bon moment de délassement à un public ado.