À New York dans un futur proche, un implant cérébral permet de changer d’apparence de façon instantanée. Ces humains augmentés, surnommés « Passe-visages », louent leurs services pour soulager la solitude de leurs clients. Rose, une aspirante actrice, est devenue passe-visage à plein temps…
Un roman graphique qui permet de se poser la question du potentiel de l’IA. Si cette avancée technologique se développait au point de s’immiscer dans la nature même de notre relation à l’autre…
L’histoire met en évidence un monde ou la solitude même est palliée par des personnes qui adaptent leur morphologie et leur apparence, en mémorisant quelques intonations et phrases type de leur « personnage », afin de venir combler un manque ou entretenir une relation difficile.
Mais cette succession de missions d’interprétation, qui souvent tournent autour de la relation parent – enfant, commence à impacter la santé physique et mentale de l’héroïne que l’on suit ici.
Jusqu’à mettre en doute le système même des Passe-visages.
Mais malheureusement, la sauce ne prend pas, l’enchaînement d’histoires sans lien entre elles ne permet pas de se prendre au jeu. Les graphiques sommaires n’aident pas non plus à s’imprégner de l’ambiance défendue par l’auteur.
Bref, une idée originale mais qui, contrairement au pitch, n’arrive pas à susciter l’intérêt au regard des réelles dérives que l’IA peut engendrer.