Harwicz, Ariana ; traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
Policier & Thriller
Paris : 10/18, 2025, 189 pages, 8,90 €

🙁 Une lecture aussi chaotique que sa narratrice

Par où commencer quand il n’y ni début, ni milieu, ni fin? Le monologue de la narratrice s’étend sur un peu moins de 200 pages et nous emmène dans les profondeurs de son esprit. Elle est jeune maman et jeune épouse d’un mari qu’elle semble aimer et détester à la fois. Sa vie est décousue tout comme ses phrases ce qui rend la lecture par moment plus laborieuse, malgré l’enchaînement de mots. C’est vulgaire, triste, glauque, sombre, violent. Le récit ne donne pas l’impression qu’il se passe grand chose tant les journées et les réflexions de la narratrice semblent se répéter : simple impression ou est-ce elle qui n’a pas conscience de ce qu’il se passe autour d’elle? Rien ne trouve grâce à ses yeux, elle n’aime rien, à part marcher dans la forêt aux abords de sa maison. On sort de ce roman un brin déboussolé, incertain d’avoir tout compris.
Ariana Harwicz a expliqué avoir mal vécu la naissance de son premier enfant et ce roman lui aurait permis de trouver la paix. C’est ce qu’on peut souhaiter à la narratrice.
Une lecture qui ne plaira assurément pas à tout le monde.
Laureen François

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