Paris : Albin Michel, 2022, 452 pages, 22,90 € (Imaginaire)
🙂 🙂 Nous sommes après
Après un cataclysme qui a ravagé l’espèce Humaine, les survivants se restructurent dans leur nouvel environnement. Mais quel environnement ! La mer est extrêmement corrosive et la faune et la flore ont muté (question de survie).
C’est dans cet environnement que, de-ci de-là, apparaissent de nouvelles structures sociales : une communauté urbaine à Rome, un centre de commerce sur un continent plastique, des flibustiers qui se promènent dans la mer à bord d’un sous-marin, un mystérieux Comptoir des Limbes Orientales, …
Tous ces petits mondes interagissent, parfois sans le vouloir, à des centaines de kilomètres de distances. Les plus avertis ont une question : pourquoi le cataclysme est arrivé ?
Nous suivons les péripéties d’un naturaliste naufragé qui se fait sauver des eaux acides par les flibustiers, d’une graffeuse qui se fait enlever et amener à Rome et de toutes les personnes qui leur sont liées.
Récit d’anticipation
L’espèce Humaine a été ravagée mais son empreinte sur l’environnement était déjà très profonde et l’environnement avait réagi: montée des eaux, présence d’un continent de déchets plastiques, acidification des océans, … Il découle de cette situation un récit tout à fait crédible ; nous risquons d’y arriver bientôt. De bonnes idées mais une écriture peu haletante. J’ai fort apprécié d’être arrivé au bout mais ce fut long.