Pio Achenza travaille à la rénovation de la masure que sa famille vient d’acquérir pour une bouchée de pain. C’est le soir; son épouse est à leur domicile actuel avec leurs enfants. Pio remonte ses manches, allume une radio et entreprend d’abattre un mur afin d’agrandir une chambre. Il frappe fort car des soucis lui occupent l’esprit. Soudain, le mur cède et … l’horreur débarque. Le corps d’une gamine apparait dans la cavité révélée.
Quand la capitaine Sevran arrive sur les lieux, toute une équipe de l’identité judicaire est déjà à pied d’œuvre. A la fin de la nuit, ce n’est pas 1 mais 3 corps d’enfants qui sont retrouvés dans la maison.
Un puzzle
Il faut savoir que la maison a un lourd passif. Elle était la résidence d’un couple d’accueil d’enfants. Mais dans quelles conditions. Maltraitance, isolements, abus étaient le commun des enfants accueillis par le couple. Et cela a laissé des traces.
Pour essayer de comprendre, il faut retrouver les enfants, devenus adultes, qui ont fréquenté ce lieu. Des personnes qui n’ont pas eu la chance de voir les fées se pencher sur leur berceau. Une recherche de liens dans des milieux sordides pour essayer de trouver le profil de la personne responsable des atrocités retrouvées dans la masure.
Une enquête passionnante au milieu de personnalités tourmentées pour essayer de cerner qui et pourquoi. Un récit bien ficelé avec ses coups d’accélération et ses freins, ses hésitations et ses jalons. Mais surtout, un récit qui ne laissera personne indemne.