Merwan Millet, le chef de la police municipale de Dawa s’est infiltré dans les hautes sphères de Daesh. Il joue les agents doubles, il est aidé dans sa mission par une troublante et aguichante agente de la DGSE (services secrets français), Yasmine, venue se renseigner sur les forces de combat de Daesh.
Tout commence dans l’une des principales entrées de Raqqat, Merwan suit avec son fusil de sniper des djihadistes complètements imbibés de méthamphétamines et il tire sur plusieurs d’entre eux, en prenant soin de juste les blesser.
Il se rend compte que bien plus tard que c’est là qu’il à mis le doigt dans un engrenage infernal.
S’attaquer aux hautes sphères
On suit tout au long de l’aventure ce policier Kurde dans un pays qui subit une dictature féroce. Il a une famille à laquelle il tient beaucoup, son grand-père, sa femme, ses deux enfants ainsi que son gendre venu tout droit de Hollande.
Il va s’attaquer aux hautes sphères du pouvoir en commençant le démantèlement par le bas. Tout cela dans un pays en guerre, où personne n’est protégé.
Le livre est très facile à lire, les phrases courtes et l’action omniprésente. Même si c’est la suite du premier roman de l’auteur, on comprend sans avoir lu le premier. On s’attache facilement aux personnages (Merwan et sa famille et Yasmine).
J’ai eu un peu de mal avec les noms arabes, mais l’auteur la plupart du temps les appelle par leur pseudo, ce qui facilite la lecture. Maintenant je ne m’y connais pas assez sur la géopolitique de cette partie du monde pour savoir si tout est réel, ou si l’auteur à pris des libertés avec l’histoire.
Et pour finir, l’auteur a placé un petit lexique à la fin du livre pour expliquer les personnages, les lieux.
Petit mot sur l’auteur
Yannick Laude vit à Bruxelles où il est conseiller en communication au Parlement européen. Meurtre à Raqqa est son premier roman.