Cela fait un moment que je n’avais pas lu un roman de Harlan Coben mettant en scène Myron Bolitar. Et pour cause, le dernier date de 2016. Celui-ci est le douzième de cette série en particulier. Faut-il encore présenter cet auteur mondialement (re)connu, véritable machine à best-sellers ? Poser la question, c’est y répondre.

Et pour la énième fois, je me suis laissée happer par le récit dès les premières lignes.

Quand le FBI vient lui annoncer que l’ADN de Greg Downing, dont il était l’agent sportif, vient d’être retrouvé sur une scène de crime, Myron Bolitar n’en revient pas. C’est impensable ! Greg est mort et enterré depuis trois ans. Lui-même a assisté à ses obsèques et prononcé son oraison funèbre. Et si Greg n’était pas mort ? S’il s’agissait d’une machination, d’un mensonge ? Dans ce cas, il veut à tout prix le retrouver, et le prix à payer risque de lui coûter très cher. Avec son inséparable et improbable acolyte Win, il va donc se lancer dans une véritable chasse au fantôme et déjouer de nombreux pièges pour découvrir la vérité.

Une mécanique bien huilée

L’intrigue est complexe, avec de nombreux rebondissements pour brouiller les pistes. Le style est fluide avec des chapitres courts et de nombreux dialogues pour rendre le roman encore plus vivant. L’auteur nous tient en haleine du début à la fin, nous mène en bateau et nous berne dans un twist final que personne ne verra venir. L’histoire est accessible même pour quelqu’un qui n’a pas lu les précédents romans. Les événements essentiels du parcours de Myron Bolitar, cet ancien joueur de basket professionnel, nécessaires pour comprendre la trame romanesque, sont évoqués lors de la narration.

Sans surprise, le livre ne souffre aucune critique. Bien écrit, énigmatique à souhait, captivant, il sera votre roman préféré du moment. J’ai donc pris, moi aussi, beaucoup de plaisir à retrouver Myron Bolitar. Harlan Coben fait partie de ces auteurs dont on achète les livres les yeux fermés …

Bernadette Agostini