Des vies se vivent, des fils se tissent, se croisent, s’entrecroisent, se décroisent. Rencontres fugaces ou relations indéfectibles, tensions familiales ou conjugales. Banal, en somme… Pourtant, quelqu’un passera à l’acte, quelqu’un tuera.
Qui mourra? Laura, la jumelle timorée? Amandine, sa version espiègle? Julian, le compagnon idéal? Ou alors, Maëlle, la douce amie éconduite ? Max, le charmant moniteur? Léontine, la gentille voisine, complexée par sa laideur…?
Et qui aura basculé? Quels sombres motifs auront poussé l’auteur à commettre le pire, à prévoir dans les moindres détails l’issue fatale?
Un deuxième roman qui mérite plus de lumière
Pascale Déplechin est une romancière belge, tournaisienne plus précisément. Elle s’est mise à l’écriture il y a peu car elle ne signe ici que son deuxième roman, après « L’absence de lui » paru en 2019.
Mais quelle évolution depuis lors. Pascale Deplechin fait preuve ici de beaucoup plus de maitrise. L’histoire en elle-même est beaucoup plus originale, sortant de la thématique habituelle de la disparition suspecte. Ce nouveau roman est beaucoup mieux construit, plus rythmé et au combien plus intriguant que le premier.
La lecture est très facile mais impose dès le début un certain malaise à la découverte des relations suspectes, parfois malsaines entre les personnages.
Et quelle surprise quand on découvre l’enfer, à traves le miroir, quand tombent les masques.