Victor Morand n’aime pas le bruit, surtout le bruit généré par tout ce qui est le progrès (gsm, musique….). Ce professeur retraité estime que le gsm est le pire fléau de cette époque. Dès qu’il est dérangé par un bavardage trop fort, par une conversation trop bruyante, il tue.
La jeune inspectrice Alice Ginier vient d’être transférée à la police judiciaire, et il se trouve que sa première enquête à résoudre est cette affaire pas évidente du tout. Elle débarque du train quand Victor Morand assassine une personne sur le quai, mais aucun témoin. Au fur et à mesure, la liste des meurtres sans liens apparents s’allonge et Alice et son équipe piétinent.
À la façon d’un épisode de Colombo
Elle devait passer son premier jour en randonnée dans la montagne et voici que cette jeune inspectrice est toute suite mise au travail. Que ce soit cette inspectrice ou même l’assassin, les personnages sont sympathiques. Le suspense se déroule à toute vitesse, les chapitres s’enchaînent à une allure folle. Ça se lit très facilement en une fois.
C’est un peu écrit à la façon d’un épisode de « Colombo ». L’assassin est connu dès le début par le lecteur, mais pas par l’inspecteur. Nous lecteurs avons donc toujours une longueur d’avance sur la police. La jeune inspectrice est inexpérimentée, mais compense par sa fougue et son esprit de déduction.
Petit mot sur l’auteur
Raphaël Guillet est journaliste-reporter pour la RTS (Radio Télévision Suisse). Lauréat de plusieurs prix, notamment pour ses reportages durant le conflit en Irak (2003-2004), il a aussi été producteur de l’émission « Les Coulisses de l’événement ». Il écrit depuis longtemps et si « Doux comme le silence » sera son premier roman publié, il a déjà prévu la suite de cette nouvelle série avec son enquêtrice, diplômée des sciences criminelles et grande sportive, Alice Ginier.