🙂 Toute notre vie est gravée dans la mémoire profonde
La rue Nanming, quelque part en Chine, 3 drames en moins de 18 ans, une lycéenne qui disparait et n’est jamais retrouvée, une lycéenne retrouvée morte dans un parc d’attraction et un professeur d’informatique et sa famille retrouvés morts après un incendie. Trois drames qui apparemment n’ont aucun lien entre eux.
Rapidement, Sheng Xia, lycéenne à cheveux rouges, qui a abandonné ses études après avoir appris qu’elle n’avait plus que deux mois à vivre, décide de venger le professeur d’informatique (Jiao Keming). C’est une hackeuse de génie qui avait aidé le professeur dans la mise en place de son projet « Comme hier ». « Comme hier » est une application virtuelle qui permet de « voyager » dans la mémoire profonde.
Avec l’aide de l’inspecteur Ye Xiao (son oncle) et de son chien Shishen (aussi appelé Dieu de la mort), ils vont devoir résoudre cette enquête qui va les mener très loin dans la rue Nanming….
Du connecté mais à peine
Le livre est très intéressant mais assez décousu. Si vous voulez en savoir plus sur les coutumes chinoises, passez votre chemin, pratiquement aucune référence à celles-ci. Quelques références à la mythologie mais à peine plus. L’auteur met en place l’intrigue en disant grosso-modo qu’il suffit de mettre un casque Bluetooth sur la tête et on accède à la mémoire profonde, sans en expliquer plus. Cela aurait mérité quelques explications supplémentaires je pense.
L’intrigue est bonne mais les voyages dans « Comme hier » avec tous les flashbacks, rendent la lecture peu aisée et assez longue. On a souvent un peu de mal à se situer dans l’histoire (est-on dans la mémoire du personnage, dans la machine, dans le réel ?).
Bref un livre à lire si on n’a rien d’autre sous la main.
Petit mot sur l’auteur.
Né à Shanghai en 1978, Cai Jun commence à écrire à l’âge de 22 ans. Il a publié une trentaine de thrillers et recueils de nouvelles, et vendu plus de 13 millions de livres. Il fait partie des auteurs les plus lus en Chine.