Thiery, Danielle
Policier & Thriller
Flammarion, 2018, 544 pages, 20 €
🙂 🙂 Bienvenue au cœur de l’enquête ! - critique complète
Des ossements humains sont retrouvés dans l’enclos des lions au zoo de Vincennes. Des ossements d’enfants. A l’OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes), on frémit. Alix de Clavery, criminologue, se souvient de l’enlèvement de la petite Swan au zoo de Thoiry, six ans auparavant. Les deux affaires correspondent-elles ?
Alix, Valentine Cara, Edwige Marion et les forces de l’Office auront fort à faire. Elles enquêtaient déjà sur le site petitesmiss.com, qui vend de la lingerie pour petites filles exhibées dans des poses suggestives. Les choses se précipitent lorsque le commissaire Zénard est retrouvé inconscient dans sa voiture, vraisemblablement agressé. Hospitalisé, il ne se souvient de rien.
Les nerfs vont être mis à rude épreuve lorsqu’un autre enlèvement de fillette est signalé. Se trouve-t-on face au même prédateur ?
Parce qu’il n’y a pas une seule affaire à la fois (cela rendrait la narration bien commode) et parce que Danielle Thiéry est la première femme à être devenue commissaire divisionnaire dans l’histoire de la police française, « Féroce » est particulièrement dense et bien documenté. La chronologie d’une enquête est définie au début de chaque chapitre : jour, heure. Cela en dit long sur la précision et la maîtrise de l’auteure, devenue figure incontournable du polar français. Les chapitres sont courts, et nous suivons plusieurs enquêteurs en alternance, ce qui réclame une certaine attention.
La traque de Magnus, prédateur redoutable qui observe et sélectionne ses jeunes proies, fait froid dans le dos. Le lecteur suit le processus jusqu’au kidnapping, prenant.