Bordure de l’océan Atlantique, fin du XVIIme siècle. Un navire de bagnards se dirige vers le nouveau monde avec comme destination les bagnes de Virginie. Mais avant tout, un crochet s’impose afin d’aller prendre en charge une nouvelle cargaison humaine sur la côte des esclaves.
Cormac Mc Leod est un rapparee. Entendez un soldat irlandais catholique, par opposition aux anglais protestants. Lui et son frère sont enchaînés à fond de cale en compagnie très variée lorsque le navire qui les transporte est attaqué par des pirates.
Les prisonniers ne sont pas bâillonnés… et les mages africains en profitent pour lancer des invocations. Cormac, dont le frère vient d’être tué, sert d’amplificateur; le petit peuple est en effet encore fort puissant sur la verte Erin. À la suite de l’invocation, une mutinerie éclate en parallèle de l’abordage.
Nouvelle orientation
Après l’abordage réussi, les volontaires, dont Cormac Mc Leod, sont invités à intégrer l’équipage du capitaine pirate Jean-Baptiste Donatien de Vimeur. Et direction la Jamaïque (bien sûr) pour des aventures piratesques
Piraterie vaudoue
Le monde de la série en devenir est issu du jeu de rôles homonyme « Capitaine Vaudou ». Un monde empli de magie (vaudou évidemment) sur fond de piraterie.
L’intrigue est intéressante et variée, beaucoup d’actions pour tendre petit à petit vers un objectif. Mais est-ce le principal objectif ? Car de nouveaux faits viennent alimenter l’action en préoccupations connexes.
Quoiqu’il en soit, l’intrigue est portée par un graphisme fin associé à une palette de couleurs adaptée en fonctions des situations (lugubres quand il faut l’être). Une lecture fort agréable qui tient en haleine.
Une véritable histoire de pirates, de celles que l’on ne raconte pas aux enfants.