Irie, Aki ; traduction Florent Gorges
Manga
Toulon : Soleil, 2020, 246 pages, 7.20 € (Soleil Manga. Seinen)
🙂 🙂 🙂 🙂 Invitation au voyage
Jeune détective japonais, Kei exerce pourtant en Islande où il a été retrouver son grand-père Jacques, un grand séducteur. Comme tous les hommes de sa famille, Kei a un pouvoir, celui de pouvoir communiquer avec les objets.
Sans nouvelles de son jeune frère Michitaka et surtout sans moyen de pouvoir le joindre, il décide de rentrer au Japon en compagnie de son grand-père. Malheureusement, le voyage tourne court car le jeune homme est introuvable. De retour en Islande, Kei fait face à un policier recherchant également Michitaka, l’accusant d’avoir assassiné son oncle et sa tante où il logeait depuis le décès de leurs parents.
Entre rêve et réalité
Ce premier tome est une véritable invitation au voyage. Aki Irie emmène le lecteur à travers les somptueux paysages des campagnes islandaises. L’opposition de style entre les mentalités est également saisissante et apporte un plus incontestable. Que fait un détective japonais de 17 ans en Islande ?
Cette mangaka s’est fait un nom depuis quelques années avec « Le monde de Ran » et surtout « L’école bleue », elle arrive ici dans un tout nouvel univers. Associant rêverie et réalité, ce récit mêlant le policier avec une dose de fantastique captive rapidement. La construction de l’histoire peut surprendre avec une succession de petites enquêtes avant l’intrigue principale, mais au final ce premier tome se lit d’une traite. Bonne nouvelle, la suite est normalement prévue pour le mois de mai.