Jacga, Hong ; traduction Marion Gibert et Gwénaëlle Pompilio
Bande dessinée
Paris : Kbooks, 2023, 487pages, 24,90 €

🙂 🙂 Jusqu'où peut-on aller pour la science ?

« Sewon est un solitaire. Jeune chercheur spécialisé dans la mémoire, il se méfie du travail d’équipe et préfère souvent faire cavalier seul. C’est sans doute préférable, dans la mesure où il ne fait pas que des choses légales, comme par exemple, connecter son cerveau à celui d’un cadavre. Son expérience est un succès… Un peu trop, même. Pourquoi se met-il soudain à manger de la main droite ? Pourquoi ne sait-il plus s’il fume ou non ? Et qui est ce détective Morris qui rôde sans arrêt autour de lui ? » (Résumé de l’éditeur)

Un bon mélange de thriller et de science-fiction

Les dessins de ce manwha peuvent surprendre au début, avec ses traits plutôt simples et ses personnages juste assez détaillés pour les reconnaître, mais c’est bien l’histoire qui nous fait avancer dans notre lecture. Bon mélange de thriller et science-fiction, l’histoire s’ouvre sur Sewon, encore enfant. Autiste asperger, il va rapidement s’intéresser à la neurologie et en faire son métier. Lorsqu’un mystérieux détective du nom d’Aaron Morris lui propose de se connecter à la mémoire d’un scientifique décédé dans des circonstances étranges, Sewon se retrouve embarqué bien malgré lui dans un complot qui le dépasse. Accompagné de plusieurs personnages secondaires, l’histoire nous tient en haleine tout au long de ses 350 pages. C’est également possible grâce à l’esthétique des cases, ces dernières étant assez vides et uniquement parsemées de couleurs monochromes permettant de se concentrer sur le texte sans se perdre dans les détails du dessin.
Laureen François

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