Duval, Fred & Pécau, Jean-Pierre (scénario); assistés de Fred Blanchard; Brada (dessin) ; couleur Jean-Paul Fernandez
Bande dessinée
Paris : Delcourt, 2020, 54 pages, 14,95 €
🙂 🙂 Si Hitler pouvait négocier la paix
Après une lourde défaite lors de la Bataille d’Angleterre, Londres se voit contraint de négocier l’armistice. Bien évidemment, W. Churchill démissionne rien qu’à l’idée de devoir négocier la paix avec Hitler. C’est donc le gouvernement pro-allemand qui propose aux Etats-Unis d’organiser une conférence de paix. Mais pour cela, encore faut-il que les Américains soient persuadés que l’Allemagne Nazie puisse être un allié correct. Ce qui n’a pas du tout l’avis de Roosevelt qui tente d’influencer l’opinion publique pour entrer en guerre…
Tout semble pourtant bien parti pour qu’Hitler se retrouve victorieux et garde la mainmise sur tout l’Europe.
Une équipe d’agent fédéraux tente alors de découvrir ce que l’Allemagne semble vouloir à tout prix cacher. Pourtant les photos suspectes récupérés ne permettent pas de définir la raison d’être de ces camps que les Allemands construisent en Pologne. Mais c’est la rencontre avec un mystérieux polonais nommé Jan Karski qui brave la SD Allemande pour leur permettre de découvrir le grand secret du régime nazi : l’élimination systématique des « indésirables ».
Toujours autant original
Troisième tome du Jour J que j’ai la chance de lire et chaque fois je trouve leurs idées originales. Oser réécrire l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est un pari risqué qui est assez bien réussi. L’histoire est encore une fois crédible et pertinente. Le scénario est original et l’histoire ne manque pas de rythme, si ce n’est les flash-back relatifs au passé de l’héroïne qui n’apportent pas grand-chose à l’histoire. Du moins pour le moment… Reste à attendre les deux autres tomes pour voir ce que l’histoire nous réserve…