L’histoire se passe à Paris, un personnage, Jango, très gentil, presque naïf, vit avec sa mère et son fils, Zizi. Zizi est un petit garçon espiègle et très curieux. Ils mènent à eux 3 (avec un poisson rouge et un lapin) une vie bien rangée.
Ils sont bien vus du voisinage. Ce pourrait-être bien banal, mais Jango est un tueur à gage, un exécuteur. Il n’utilise que sa seringue comme arme et fait disparaitre les corps dans une cuve d’acide.
Jusqu’au jour où il utilise la légion d’honneur prise sur le cadavre d’un colonel.
Humour noir et rythme rapide
C’est une histoire qui se lit très facilement, elle est remplie d’humour noir et de situations rocambolesques. C’est un texte qui fût écrit en 1951 mais qui reste très moderne. Frédéric Dard parle de la mort et des morts de façon très propre, il n’est jamais sordide dans ses descriptions. Il utilise des phrases courtes qui donnent un rythme rapide à l’histoire. Ceux qui ont déjà lu de Frédéric Dard les San Antonio n’y trouveront pas leur compte, c’est un livre plus pour la jeunesse.
Petit mot sur l’auteur
Né le 29 juin 1921 à Jallieu dans une famille modeste, Frédéric Dard manifeste très tôt un goût pour la lecture. Influencé par des auteurs comme Georges Simenon ou Louis-Ferdinand Céline. C’est un touche-à-tout, il écrit aussi bien des romans populaires, que des contes pour enfants en passant par des drames ou des romans noirs. Il a écrit près de 300 livres et a vendu des millions d’exemplaires, traduit en plus de 20 langues.
Homme délicat, discret et sensible, à la personnalité captivante et attachante, Frédéric Dard est décédé le 6 juin 2000, à l’âge de 78 ans, et repose dans le cimetière de Saint-Chef en Dauphiné, en Isère, village où il avait passé une partie de son enfance.