Beaton, M.-C.
Policier & Thriller
Albin Michel, 2017, 220 pages, 14 €
🙂 🙂 Fontaine, je ne boirai pas de ton eau - critique complète
Dans le paisible petit village anglais d’Ancombe, coule une source d’eau douce, réputée pour ses bienfaits. Mais cette source devient l’ambition d’une multinationale de l’eau qui souhaite la vendre de par le monde. Ce qui a de quoi diviser les esprits, entre tranquillité et profit. Mais les mêmes esprits s’échauffent encore plus quand Robert Struthers, président du conseil municipal, est retrouvé assassiné au pied de la source. Quelle aubaine pour Agatha Raisin, qui, pour bien mener l’enquête, se fait embaucher par la société même qui souhaite exploiter la source. Notre détective se trouve donc à la source de la source pour tirer les vers du nez des différents acteurs du paisible village et tenter de percer le secret de cet assassinat.
Mais Agatha Raisin n’est pas une sainte. Une cougar, plutôt, avec le gosier en pente raide et le verbe acerbe, avec ses techniques d’investigation qui lui sont propres et qui font son charme so british.
Née en 1936 à Glasgow, M.C. Beaton figure parmi les auteurs à succès les plus lus de Grande Bretagne avec plus de 300.000 exemplaires vendus. La série Agatha Raisin compte déjà 28 volumes qui ont récemment fait l’objet d’une adaptation TV.
Elle nous offre un nouveau volet des aventures loufoques de sa détective. Un roman dynamique et original, avec un style d’écriture particulier (auquel il faut s’habituer) où tous les personnages (un peu trop nombreux) se croisent et se décroisent au fur et à mesure de l’enquête. Agatha Raisin investigue, chez les punks à chien, derrière un comptoir, dans un lit, dans la rue, derrière le rideau, au fond d’une bouteille ou d’un verre… à la Claire Fontaine.