Shadmi, Koren ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Bérengère Orieux
Bande dessinée
Paris : Marabout, 2025, 168 pages, 25 € (Marabulles)

🙂 Une réflexion sur le sens de la vie

En perpétuel mouvement, le Voyageur parcourt en auto-stop l’immensité des États-Unis en quête de l’origine de son mal, étrange et incurable : l’immortalité. Il traverse le monde, pendant des millénaires, constatant la folie des hommes. Au gré de ses rencontres, il observe les changements d’une humanité qui court à sa perte (résumé de l’éditeur).

L’immortalité… mais à quel prix ?

Nous suivons ce fameux Voyageur chapitre après chapitre. Une ellipse temporelle se produit entre chacun d’entre eux. Combien de temps, ça on ne le sait pas. L’évolution des technologies ou la dégradation de la Terre ne nous donnent qu’un vague indice du temps qui passe. La seule chose qui ne change pas est le Voyageur, prostré dans son mutisme, toujours habillé de sa veste en cuir, son sac de sport à l’épaule. Sac qui attirera la curiosité de tous les automobilistes qu’il croisera et qui tenteront de le faire parler à ce sujet. La seule manière finalement de lui arracher quelques lignes de texte. Chaque automobiliste a sa caractérisation unique avec son histoire qu’il livrera au voyageur pour animer les trajets…
Koren Shadmi a fait le choix artistique de donner une colorimétrie différente à chacun de ses chapitres. Tantôt bleu, tantôt rouge ou encore blanc, la couleur donne une ambiance différente à chaque partie du récit.
Le récit manque peut-être un peu de densité et la fin semble bien trop « simple » au vu de l’intrigue proposée. Il aurait suffi d’un rien pour que cette œuvre reste mémorable.
Laureen François

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