James Bond : Casino Royal

Van Jensen (scénario); Calero, Denis (dessin); O’Halloran, Chris (couleurs); adapté du roman de Ian Fleming; traduction Laurent Queyssi
Bande dessinée
Paris : Delcourt, 2020, 160 pages, 16.95 €

🙂 🙂 Bond dessiné

Sean Connery est mort…

31 octobre, jour de pré-confinement, je suis chez moi, assis confortablement dans le divan. Dehors, le vent souffle, il fait froid et le tilleul est déjà nu. Moi je suis en pleine guerre froide, à Royal-les-eaux, dans son célèbre casino. Mais, soudain, la radio me reconnecte au monde qui m’entoure quand j’entends une info qui me chamboule de par la circonstance : Sean Connery est mort.
Alors bien sûr, ce n’est pas lui qui joue Casino Royal, mais pour moi, oui, Sean Connery est James Bond. Car c’est lui le premier qui a dit : « Mon nom est Bond, James Bond »

Mais revenons-en au 9ème art…

Hasard du calendrier, évidemment non présagé, c’est cette semaine que sort ce nouvel ouvrage de bande dessinée consacré à 007. Ce n’est pas le premier du genre, et même le 6e volume de la collection Bond chez Delcourt.
En pleine guerre froide, Bond est envoyé en France, dans le Casino de Royal les Eaux pour s’attaquer à une sinistre organisation soviétique en faisant tomber son agent le plus dangereux : Le Chiffre.
Malheureusement, les cartes ne servent pas idéalement le serviteur de la Reine qui devient la cible à abattre dans un fabulent jeu du chat et de la souris.
Matricule 007, Smersh, PKK, Guerre froide, belles voitures et jolies femmes, tous les ingrédients sont là pour le plus sexy des détectives au service secret de sa Majesté.
La bonne nouvelle de cet ouvrage, c’est que les auteurs se sont inspirés du roman de Fleming, et pas de son adaptation au cinéma.
Le découpage est très bien ficelé, les ambiances et la gestion de la gestuelle sont particulièrement bien maitrisées. Surtout pendant les parties de cartes, oh combien importantes dans cet opus. Ajoutez à cela une belle mise en scène, des décors fidèles à l’œuvre originale et de belles couleurs qui posent correctement les ambiances.
Seul bémol, certains personnages particulièrement bien détaillés au début, perdent un peu de leurs traits par la suite. Mais cela ne gâche rien à l’ambiance générale.
De quoi satisfaire les amateurs de l’univers Bond
Pierre-Emmanuel Mullier

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