La brigade chimérique : Ultime renaissance

Lehman, Serge (scénario) ; de Caneva, Stéphane (dessin) ; couleur Lou ; postface Serge Lehman
Bande dessinée
Paris : Delcourt, 2022, 259 pages;  34,95 €

🙂 🙂 🙂 Des super-héros européens

La Brigade Chimérique – Ultime Renaissance – est la prolongation d’une série éponyme parue entre 2009 et 2010. « Ultime Renaissance » est une anthologie de 6 épisodes édités en une seule fois (260 pages tout de même).
La brigade chimérique initiale trouve place au moment de la Première Guerre mondiale dans un monde où évoluent de nombreux super-héros et dont les actes amènent à cette première confrontation mondiale. A cette époque, les super-héros apparaissent dans la population et les super-héros français sont pris en charge par une certaine Marie Curie au sein de l’Institut du Radium. Mais nul besoin de ces antécédents pour se lancer dans cette Ultime Renaissance, l’anthologie se suffit amplement à elle-même.
Nous sommes maintenant en 2021, à Paris, et l’hypermonde, l’ensemble des actions liées au super-héros ainsi qu’à leurs personnes, semble oublié des populations. La seule trace est retrouvée dans les comics traitant d’eux. On peut voir ainsi une couverture avec Bob Morane…

Un mutant dans le métro

Le professeur Destniak, co-directeur du Centre de Recherche sur l’Hypermonde (CRH), se fait approcher par une personne de la préfecture de Paris pour enfin l’autoriser à en consulter les archives. Il s’agit surtout de rencontrer le sous-préfet qui lui propose de retrouver 2 super-héros : l’homme truqué (une gueule cassée de la première guerre) et Félifax (un homme tigre).
Pourquoi ? Car un mutant (un androïde rat) est apparu dans le métro et y sème des troubles.
Il s’agit donc d’aller retrouver ces 2 personnages qui se sont évidemment exilés hors de France.
La trame de l’histoire se déroule dans le pur style comics, un but recherché et atteint. Il s’agit de super-héros français, par opposition aux super-héros américains, et le récit pêche un peu par chauvinisme. Mais le trait est clair et agréable, le découpage fort réussi. Tout cela donne un récit de science-fiction très sympathique.
Jean-Charles Mullier

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