Le sanatorium

Pearse, Sarah ; traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Eric Betsch
Policier & Thriller
Neuilly-sur-Seine : Michel Lafon, 2021, 463 pages, 19.95 €

🙂 Piège valaisan

Elin Warner part rejoindre, avec son compagnon, son frère – Isaac – qui se fiance. Celui-ci a décidé d’unir sa destinée avec la vice-directrice d’un nouvel hôtel de luxe dans les hauteurs de Crans-Montana.
Elin est anglaise et est lieutenant de police. Seulement, suite à la dernière affaire qu’elle a suivie et qui a mal tournée, elle se retrouve en congé et n’arrive pas à se décider à réintégrer la police anglaise. De plus, elle ne se remet toujours pas du décès de son plus jeune frère qui a eu lieu il y a une vingtaine d’années. Elin est donc très perturbée et très angoissée quand elle rejoint l’hôtel.
C’est dans ce contexte que la fiancée disparait soudainement.

Huis clos décevant

L’hôtel est un ancien sanatorium pour tuberculeux et est assez reculé dans les montagnes helvètes. Les conditions climatiques ont alors tôt fait de couper l’hôtel de l’extérieur. S’en suit une « enquête » à huis clos tardive. « Enquête » car il n’en s’agit pas d’une: Elin est ballottée par les évènements et ne fait qu’émettre des hypothèses directement réfutées par les évènements suivants qui lui sont présentés sur un plateau.
Le lieu de l’action et le huis clos auraient pu être prometteurs mais il n’en est rien. L’action consiste en une suite de rebondissements agrémentés des fluctuations de l’état mental de l’héroïne. En outre, des détails du scénario ne tiennent pas la route.
Un premier roman pour l’auteure décevant. Dommage, vu l’environnement du récit.
Jean-Charles Mullier

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