Les panthères grises : Volume 1 : Amour et vieilles dentelles

Crépin, William
Policier & Thriller
Paris : Albin Michel, 2022, 339 pages, 15,90 €

🙂 Mamies déjantées

Alice, qui s’est tardivement mise au théâtre avec ses trois amies, Thérèse, Maria et Nadia, toutes septuagénaires, se voit offrir un rôle un peu particulier … celui d’une morte dans une … vraie reconstitution !
Mais, quand le suspect, ne sachant que faire, l’étrangle presque pour de vrai et que la scène tourne quasi au drame, Alice, en reprenant ses esprits, est convaincue d’une chose : Mirko est innocent !
Alors … les quatre amies, alias les panthères grises, décident de prouver le pressentiment d’Alice.

Mais, où est la police ?

Entre le Capitaine Moëlleux, qui porte aussi bien son nom qu’il est balourd, désagréable et sûr de lui et le Lieutenant Dupuis, tout gentil et penaud, on ne peut pas dire que l’enquête avance d’un pouce !
Qu’à cela ne tienne, les mamies sont bien décidées à la mener même si ce n’est pas leur rôle et qu’elles comptent bien le faire à leur manière, peu orthodoxe, ça va de soi !
C’est surtout Alice, qui mène la danse et, même si elle perd quelque peu la mémoire, notre mémé tout terrain a la tête bien campée sur ses épaules pour certaines choses ! Surtout lorsqu’il s’agit de rébellion et de fabrication de tisanes quelques peu illicites.
C’est aidée de ses amies, qu’elle fera aboutir cette enquête pour prouver l’innocence du présumé coupable, en traversant tous les méandres de Paris sans compter sur quelques mésaventures quelque peu loufoques.

C’est quand qu’on bouge ?

Même si le lecteur voyage en suivant les pérégrinations de ces quatre drôles de dames encore relativement bien en forme pour leur âge, le rythme reste lent et n’est malheureusement pas empreint de suspense évident, celui qui donne cette envie de tourner les pages toujours plus vite pour satisfaire sa curiosité.
Malgré cela, il pourra être séduit par les jeux de mots et l’humour présents tout au long de ce roman empreint également de sentiment amoureux malheureusement peu loyaux !
Hélène Monin

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