La chambre du fils

A la mort d’un membre important du parti travailliste (et ex ministre), la somme de 80 millions de couronnes (en couronnes, dollars et euro) est retrouvée dans son chalet, dans la chambre de son fils.

Les élections approchantes, l’inspecteur Wisting est chargé de mener l’enquête le plus discrètement possible par le procureur général de Norvège.

Suite à une lettre anonyme mettant en cause d’un membre du parti travailliste (l’ex-ministre Clausen) dans la mort d’un jeune homme parti pêcher sur les bords du lac Gjersjoen, l’enquête rebondit.

Un monde politique pas simple

Un livre qui se lit facilement malgré les noms nordiques pas toujours évidents à retenir. C’est la sixième enquête de l’inspecteur Wisting. Un inspecteur qui porte un grand amour à sa famille et mène ses enquêtes avec intelligence, méthode et minutie. Il est aidé et conseillé par sa fille, Line, journaliste freelance, qui va mener son enquête en parallèle de celle de son père. Pour résoudre l’affaire, Wisting va centrer ses recherches sur le personnage qu’était Clausen.

L’intrigue est plutôt lente, mais l’incursion dans le milieu de la politique et du pouvoir dévoile des secrets de la vie privée et publique de cet ancien ministre de la santé et par après des affaires étrangères.

Bref, un bon petit livre à avoir sur sa table de nuit.

Petit mot sur l’auteur.

Jørn Lier Horst publie en 2004 son premier roman, Nøkkelvitnet, dont le récit est basé sur un réel fait divers. Il s’agit du premier volume d’une série consacrée aux enquêtes du détective William Wisting de la police du comté de Vestfold. Avec le septième roman de cette série, Fermé pour l’hiver (Vinterstengt), paru en 2011, il est lauréat du Bokhandlerprisen 2011 et, avec le huitième, intitulé Les Chiens de chasse (Jakthundene), publié en 2012, il remporte le prix Riverton 2012, le prix Clé de verre 2013 et le Prix Martin Beck 2014.

Il est également l’auteur d’ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse.

Source : Wikipédia

Michaël Dewitte-Rasseneur