En déjouant les plans de l’industriel Albert Dupuit, désireux de se venger de Gustave Eiffel parce que celui-ci a choisi un autre fournisseur pour les ascenseurs de sa fameuse tour, Flora et Hugo se sont constitué un joli bas de laine permettant à l’agence ASPIC d’être pour la première fois bénéficiaire depuis sa création.
Passé trouble
Le duo de détectives de l’étrange n’a pas le temps de se reposer puisqu’une nouvelle mission leur est confiée par la tante de Flora, une riche notable de Bordeaux. Celle-ci voit en effet son personnel fuir, terrifié par les spectres ayant envahi depuis peu sa villa.
Une sorte de retour aux sources pour Flora qui va devoir redoubler d’ingéniosité pour résoudre cette nouvelle énigme, mais également déblayer son propre passé ainsi que celui de sa famille.
Reprise réussie
Cela fait maintenant neuf ans et sept tomes que l’agence ASPIC a fait son apparition dans les bacs et ce nouveau diptyque était fortement attendu par les amateurs du genre. Depuis trois albums, Jacques Lamontagne a cédé ses crayons à Emmanuel Despujol qui a réussi à imposer sa griffe dans un style assez différent que celui du Canadien. Ce septième tome en terre bordelaise permettant de plus à Despujol d’être dans son jardin.
Au niveau du scenario, les jeux de mots de Thierry Gloris font toujours merveille. Il n’hésite pas à insérer des personnages célèbres dans ses récits tandis que les tourments familiaux de Flora donnent une dimension supplémentaire au contenu.