Copycat

Lake, Alex ; traduit de l’anglais par Thibaud Eliroff
Policier & Thriller
Paris : Pygmalion, 2019, 443 pages 21.90 € (Collection Policiers)

🙂 🙂 Bipolaire

Quand une vieille amie la contacte sur Facebook, Sarah Havenant découvre que deux profils existent à son nom. Un seul est le sien. Pourtant, tout est terrifiant de précision sur l’autre. Elle y découvre des photos de son mari, de leurs enfants et même de l’intérieur de leur maison. Et ce n’est que le début. Car celui qui a créé le second compte n’attendait qu’une chose : que Sarah le découvre. À partir de cet instant, sa vie ne lui appartient plus… (quatrième de couverture)

Vengeance

Un double profil Facebook. Rien de vraiment extraordinaire. Cela arrive parfois. Une personne qui peut avoir le même nom et prénom, un compte créé auparavant et bloqué,… Mais ce n’est pas le cas de Sarah. Le compte qu’elle découvre est identique au sien. Les photos, les informations. La seule différence c’est que son véritable profil est contrôlé et accessible uniquement à ses contacts personnels. L’autre profil est public. Lorsqu’elle essaye d’en savoir plus, il disparaît. Elle finit par croire à une mauvaise blague mais reste suspicieuse. Et puis c’est l’escalade. Des lettres avec son écriture, des livres à propos de dépression ou de suicide. La menace est réelle. Elle se sent surveillée, suivie, menacée. Cela ne la touche pas seulement elle personnellement mais sa famille. Son mari Ben et leurs adorables enfants.
« L’imitation est la plus terrifiante des flatteries », est la citation que l’on trouve sur la couverture du livre. Elle est significative. Ce roman est un thriller qui nous plonge dans le doute et les angoisses de Sarah. Que ferions-nous à sa place ? Ne serions-nous pas également stressés, inquiets ? Les questions affluent sans réelles réponses. Les évènements s’enchaînent et c’est la descente aux enfers pour Sarah. On comprend qu’elle soit de plus en plus fébrile. On se demande qui pourrait être capable dans son entourage de pousser le vice aussi loin dans cette imitation ? Comme si on la poussait sciemment à faire croire à son entourage qu’elle est réellement bipolaire et une menace pour elle-même. Dans quel but ? Pour quelles raisons ? On poursuit la lecture, on l’accompagne et puis… à un moment donné malheureusement la tension retombe un peu à plat. Il n’y a pas d’éléments qui font que la raison ou l’explication nous explosent au visage. C’est un peu trop facile. Ce qui est dommage car le récit est intéressant dès le départ avec cette thématique actuelle qui peut toucher tous les lecteurs. Le titre n’est pas assez évocateur du contenu. Un copycat n’est pas réellement applicable au récit. A notre époque, c’est bien plus lié aux tueurs en série. Ici nous avons affaire à l’autre signification qui parle de copie d’un site, plus précisément d’un profil Facebook. Pour plus d’accroche et de clarté, un autre titre aurait été bien mieux.
Elodie Mercy

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