Love kills

Le quotidien de Marcus est loin d’être rose. Commis de cuisine, sans reconnaissance de son responsable dans un restaurant, sa vie se résume à métro-boulot-dodo. Lors d’une pause-cigarette, il est bousculé par Helena et casse son briquet. Cette brève rencontre va chambouler son quotidien ainsi que celui de cette étrange cliente.

Le second face à face entre eux sera plus soutenu. Marcus veut des excuses, mais la discussion est interrompue par un groupe de vampires désireux de s’en prendre à Helena. D’opposants, Marcus et Helena deviennent complices pour venir victorieusement à bout de cette horde. Helena doit à présent lutter contre ses propres démons. Markus serait une victime de plus de sa propre soif de sang, mais il vient de lui sauver la vie.

Poursuite urbaine

Édité chez Soleil, cet ouvrage de 248 pages est scénarisé et dessiné par le Brésilien Danilo Beyruth, déjà aperçu il y a quelques années avec le western « Deux bandits » paru chez EP Editions, mais surtout connu Outre-Atlantique. On ressent fortement l’imprégnation de Beyruth dans le monde du Comics US au niveau de la construction du scénario et des planches.  Réalisé entièrement en noir et blanc, cet ouvrage est assez rythmé, les scènes d’action se succédant à un rythme soutenu.

Dans un univers radicalement différent de Dracula, l’auteur transporte le lecteur dans une poursuite urbaine haute en couleurs entre vampires modernes. Le décor est planté, entre parkings souterrains, immeubles désaffectés et la scène finale dans un hôpital, lieu ô combien propice pour trouver du sang, les protagonistes ne se feront pas de cadeaux pour obtenir la suprématie de la race.

Olivier Baute