C’est bientôt l’heure du dernier combat pour le gladiateur Lucius. Une retraite méritée pour ce roi des arènes qui ambitionne de devenir le gendre de Julius Actorius, lui-même candidat au titre de tribun de Pompei. Mais les plans du duo ne sont pas au goût du maître d’entraînement de Lucius, peu enclin à perdre son meilleur élément. Il lui trouve un adversaire à sa mesure et le dernier combat sera malheureusement celui de trop.
Du jour au lendemain, Lucius se retrouve, amputé d’un bras, à l’hospice des gladiateurs et découvre l’envers du décor. Délaissé par ceux qui l’ont porté aux nues, sa vengeance n’en sera que plus terrible. Dans le même temps, un naufragé suscite bien des interrogations.
Golgotha ne se démarque pas réellement des autres séries traitant de l’empire romain. Les trahisons et orgies sont bien entendu de la partie. Cet album sert surtout de mise en place avec trois personnages centraux bien distincts dont les destinées vont certainement s’imbriquer par la suite.
Un duo qui s’apprécie
Alcante et Bollée, deux scénaristes de renom aux commandes de cette nouvelle série dédiée à l’empire romain. Un duo qui s’apprécie et qui avait déjà collaboré sur la série « LaoWai » et le roman graphique « La Bombe ». Il remet donc le couvert dans un style à nouveau différent.
Au dessin, en provenance d’Amérique du Sud, l’expérimenté Enrique Breccia a surtout fait ses armes sur les marchés hispanique, italien et américain. L’amateur de bd franco-belge avait déjà pu apercevoir ses qualités sur la série « Les Sentinelles » de Xavier Dorison il y a une quinzaine d’années et le voici de retour sur le devant de la scène dans ce péplum.