Le parfum de la dame en noir

Scénario Jean-Charles Gaudin d’après Gaston Leroux ; dessin Christophe Picaud ; couleurs Joël Odone
Bande dessinée
Toulon : Soleil éditions, 2018, 64 pages, 15.50 € (Collection « Une aventure de Rouletabille; N°2)

🙂 🙂 Un esprit de déduction hors normes

Six mois après l’excellente adaptation du « Mystère de la chambre jaune », le célèbre héros créé par Gaston Leroux est de retour dans les cases pour la suite de ses aventures. L’action se situe deux ans après le premier opus et débute par le mariage de Mathilde Stangerson et Robert Darzac.
Lourde révélation
Rouletabille et son acolyte Sinclair viennent à nouveau au secours du couple, réfugié dans le sud de la France en raison des craintes d’un retour du fameux Ballmeyer qui hante toujours les esprits de Mathilde Stangerson.  On retrouve dans ce deuxième opus la grande majorité des acteurs du « Mystère de la chambre jaune », ce qui permet d’éviter les présentations d’usage. Il est d’ailleurs intéressant d’avoir lu le premier album pour comprendre toutes les ficelles de cette intrigue.
Une révélation d’importance va mettre au clair la relation entre le reporter-détective et cette fameuse « dame en noir ». Rouletabille va devoir prendre sur lui-même pour parvenir à résoudre l’intrigue.
Avant Tintin
Ce n’est pas la première adaptation BD du héros centenaire (créé en 1907) de Gaston Leroux, mais elle a l’avantage de remettre au goût du jour et de belle manière celui qui est tout de même né vingt ans avant le Tintin d’Hergé et qui présente un profil semblable de jeune reporter doué d’un esprit de déduction hors norme.
On ne présente plus Jean-Charles Gaudin, un des scénaristes phares des éditions Soleil depuis une vingtaine d’années. S’il était estampillé héroïc fantasy à ses débuts (Marlysa, Garous, Galfalek), Gaudin n’hésite pas à sortir de sa zone de confortet s’attaquer à d’autres genres. Cette adaptation en est une nouvelle preuve.
Si lors du premier tome, c’était le Serbe Sibin Slavkovic qui faisait office de dessinateur, c’est Christophe Picaud, habitué aux collaborations avec Jean-Charles Gaudin (Assassin Royal) qui s’y colle à présent.
Olivier Baute

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