La fille du diable

Fagan, Jenni ; traduit de l’anglais (Ecosse) par Céline Schwaller
Littérature générale
Paris : Métailié, 2022, 350 pages, 23 €

🙂 🙂 Un puzzle prometteur dont les pièces ne s’emboitent pas

1910. C’est dans une étrange embarcation que Jessie accoste dans le port d’Edimbourg : un cercueil.
Mais quoi de plus étonnant quand on a 2 cornes naissantes sur le crâne, qui nous rappellent à jamais notre lien paternel avec le diable
Et si elle se trouve à Edimbourg, c’est pour rejoindre un immeuble, le plus haut de la ville, propriété de l’homme le plus riche, le plus influent et le plus corrompu qui soit. Car Jessie a été vendue à ce même homme afin de lui donner ce qu’il n’a pas encore réussi à s’approprier : un enfant.
Mais rien ne se passe comme prévu et, à travers les temps, c’est toute la vie de cet immeuble qui va subir une terrible malédiction. Décennie après décennie, elle portera atteinte à l’ensemble des résidents, tous aussi improbables qu’originaux : un taxidermiste hanté par un squelette de sirène, un mineur allergique à la lumière, un ours polaire, un chef de gang. Mais tous ces personnages ont un point commun, ils sont tous victimes de quelqu’un ou de quelque chose.

Narration folle

A travers les étages et à travers le temps, Jenni Fagan nous embarque dans une aventure rocambolesque, qui a de quoi surprendre par la folle imagination de l’auteure. Mais cette narration folle manque un peu de repère, de lien entre les personnages. On a l’impression de lire un recueil de nouvelles plutôt qu’un roman, par manque de cohésion entre les époques et les habitants de l’immeuble.
Un roman décousu, un peu moralisation qui aurait atteint ses ambitions si la forme a avait été travaillée aussi bien que le fond.
Pierre-Emmanuel Mullier

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