Holguin, Brian (scénario); Anacleto, Jay, Haberlin, Brian & Martinez, Roy (dessin); couleur Brian Haberlin, avec Drew & Alex ; traduction Sophie Watine-Viévard
Bande dessinée
Paris : Delcourt, 2021, 184 pages, 16,95 € (Contrebande)
🙂 Un monde féérique pas si féérique que cela !
Installée à New-York en tant que médium, la princesse Aria de la maison des Dannan virevolte lors des fêtes où en reine de la nuit, elle retrouve les autres créatures (fées, magiciens, démons) ayant également fait le choix de quitter le monde féérique de Faerie pour la Grande Pomme.
Toutefois, Aria va devoir rentrer à Faerie, accompagnée de son fidèle ami Pug, afin de venir en aide à sa cousine Gwynnion et sauver le royaume d’un tueur en série faisant des ravages parmi les habitants de ce monde réputé … féérique !
Lady Kildare est en fait la réédition par l’éditeur Delcourt d’un comics paru il y a une vingtaine d’années sous le nom d’Aria. Afin de ne pas perturber le lecteur par rapport à l’héroïne du dessinateur belge Michel Weyland, l’éditeur a fait le choix de renommer la série Lady Kildare, du nom du personnage principal.
Les premiers pas d’un dessinateur hors-normes !
Cet album est en fait composé de trois aventures scénarisées par Brian Holguin. La première (La Magie d’Aria) nous permet de découvrir plus en profondeur l’univers tortueux de Lady Kildare et de s’imprégner des personnages, tandis que les suivantes, plus courtes, parcourent des pans du passé de l’héroïne qui ne souffre pas, grâce à son statut de fée, des affres du vieillissement. La trame de l’histoire est assez lente et complexe au début avant de se décanter et offrir au final une histoire assez prenante.
Trois dessinateurs se partagent l’affiche dans des styles malheureusement assez disparates, ce qui est assez perturbant, notamment au niveau des traits des personnages principaux. Lady Kildare a surtout permis de découvrir lors de sa sortie initiale le talent du phénoménal dessinateur philippin Jay Anacleto qui rejoindra par après l’univers de Marvel. Brian Haberlin, qui a guidé les premiers pas d’Anacleto, ainsi que Roy Martinez, assurent également certaines planches de manière aléatoire.
Olivier Baute